Un Français sur trois souffre de troubles du sommeil, dont 10 % d'insomnie sévère. Les principales causes de l’insomnie sont le stress, l’anxiété et la dépression. L’insomnie se définit comme le sentiment d’avoir mal dormi, d’avoir un sommeil non réparateur et non reposant.

Les troubles du sommeil sont des dysfonctionnements de son cycle. Ils sont divisés en trois groupes principaux : les dyssomnies, les parasomnies et ceux liés à d’autres maladies. Les symptômes et les traitements sont différents selon l’origine du trouble. L'insomnie est une plainte fréquente du sujet âgé de plus de 60 ans. Sont distinguées l'insomnie de début de sommeil, celle de maintien de sommeil et celle de réveil précoce. Une insomnie temporaire peut durer jusqu'à 3 semaines. Au-delà, l’insomnie est dite chronique.

Les causes des troubles du sommeil

  • Les dyssomnies perturbent la qualité ou la durée de sommeil. Elles sont d’origine psychologique, d’altitude, liées à la prise d’alcool ou de médicaments, ou à la narcolepsie (d’origine génétique) ;
  • Les parasomnies sont associées à des réveils nocturnes sans perturbation importante ou altération de la vigilance au cours de la journée, souvent observées chez l’enfant. Elles comprennent les terreurs nocturnes, le somnambulisme (d’origine inconnue), le bruxisme nocturne, les apnées du sommeil ;
  • Les troubles du sommeil d’origine psychiatrique, neurologique ou observés aux cours d’affections mentales (dépression, psychose maniaco-dépressive), neurologiques ou d’autres maladies.

Les symptômes des dyssomnies

  • Un endormissement plus facilement à des périodes non programmées ;
  • Un temps d'endormissement augmenté, avec des réveils nocturnes fréquents et des réveils matinaux précoces ;
  • Des pauses respiratoires pendant le sommeil, notamment en haute altitude ;
  • Une augmentation de la latence d'endormissement, des réveils nocturnes plus fréquents, une diminution de la durée totale de sommeil lors de la prise de caféine, d’alcool ;
  • La narcolepsie est caractérisée par une somnolence excessive au cours de la journée, accompagnée de troubles du sommeil nocturne, une cataplexie (épisode soudain et passager de faiblesse musculaire), parfois d'hallucinations visuelles lors de l'endormissement, de paralysie du sommeil.

Les symptômes des parasomnies

  • Le somnambulisme est caractérisé par des activités automatiques au cours du sommeil
    nocturne ;
  • Les terreurs nocturnes surviennent pendant les premières heures après l'endormissement, associées à une sudation importante, une accélération de la fréquence cardiaque et un essoufflement ;
  • Le bruxisme nocturne est un grincement involontaire et forcé des dents au cours du sommeil ;
  • L'énurésie nocturne (miction répétée, involontaire, incontrôlable et inconsciente) survient le plus souvent chez le sujet jeune. Avant l'âge de 6 ans, elle ne doit pas être considérée comme pathologique.

Les troubles du sommeil associés à des affections mentales

  • Au cours de la dépression, une insomnie d'endormissement, de maintien de sommeil, et des réveils matinaux précoces sont souvent observés. Les dépressions saisonnières se caractérisent souvent par une hypersomnie ;
  • Dans la psychose maniaco-dépressive, le temps d'endormissement est souvent allongé.

L’insomnie est un signal de l’organisme qui doit alerter. Il faut trouver la cause et consulter un médecin pour un traitement éventuel.
Pour trouver un sommeil apaisé, il est conseillé de suivre quelques règles simples avant le coucher :

  • Éviter tous les excitants, un dîner trop copieux, l'alcool, la pratique d’un sport après 19 heures ;
  • Privilégier les activités relaxantes (musique, lecture) ;
  • Aller se coucher dès les premiers signes de fatigue ;
  • Dormir dans une chambre aérée avec une température entre 18 et 20 °C. 

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